Le BEI a complété son enquête indépendante sur les circonstances entourant l’événement survenu à Jonquière le 9 juillet 2016, au cours de laquelle Simon Simard, un civil de 27 ans résident de Jonquière, est décédé lors d’une intervention policière.
L’enquête démontre les faits suivants :
Le vendredi 8 juillet, des policiers du Service de sécurité publique de Saguenay (SSPS) ont localisé le véhicule d’un suspect en fuite identifié comme Simon Simard devant une résidence de Jonquière. Ils y ont établi un périmètre de sécurité et ont tenté de prendre contact avec lui, sans succès.
Vers 00 h 30, le 9 juillet, les policiers du SSPS sont entrés dans la résidence et y ont vu Simon Simard tenant dans ses mains ce qui semblait être une bombe artisanale. Devant la menace potentielle, ils sont rapidement sortis et ont fait appel aux policiers du groupe tactique d’intervention (GTI) de la Sûreté du Québec (SQ) pour mettre en place une structure de négociation avec le civil barricadé. Ceux-ci ont pris position vers 8 h 00 et ont tenté d’entrer en communication avec lui, mais en vain.
C’est vers 12 h 30 que les policiers du GTI ont défoncé la porte de la résidence avec le bélier mécanique. Simon Simard est alors sorti de la résidence, armé de la bombe artisanale, et a refusé d’obtempérer aux ordres des policiers. Il s'est alors dirigé vers les policiers qui l’ont atteint par balle. Il a été transporté à l’hôpital où il est décédé.
Conformément à la Loi sur la police, le BEI a transmis son rapport au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) le 22 février 2017. C’est sur la base de ce rapport que le DPCP déterminera s’il y a lieu de porter des accusations contre les policiers impliqués.
Rappelons que le rapport produit par le BEI n’est pas public puisqu’il contient des renseignements sensibles et nominatifs, des déclarations des personnes impliquées et des témoins de même que des éléments de preuve. Conséquemment, aucune autre information sur les faits ou sur l’enquête ne sera divulguée par le BEI.