Trois nouveaux enquêteurs n’ayant jamais été agents de la paix et un superviseur-enquêteur joindront les rangs de l’unité d’enquête du Bureau des enquêtes indépendantes le 3 et le 17 octobre prochain. La directrice du BEI, Me Madeleine Giauque, se réjouit de leur nomination par le Conseil des ministres le 28 septembre.
L’unité d’enquête comptera désormais 3 superviseurs-enquêteurs et 19 enquêteurs. Parmi les enquêteurs, 10 n’ont jamais été agents de la paix. L’obligation de tendre vers la parité entre les personnes n’ayant jamais été agents de la paix et celles qui l’ont déjà été prescrite par le Règlement sur la sélection et la formation des enquêteurs est ainsi respectée. Les nouveaux enquêteurs se joindront aux 2 équipes déjà en place.
Tel que l’exige ce même règlement, ces personnes seront appelées à suivre la formation spécifiquement conçue pour le BEI par l’École nationale de police (ENPQ) et le réseau universitaire québécois.
Structure organisationnelle modifiée
Un des superviseurs déjà en poste occupera la nouvelle fonction de superviseur-coordonnateur. Cette fonction a été définie pour faciliter le travail des enquêteurs. Elle comporte notamment des tâches de planification logistique lorsque le BEI est appelé à prendre en charge une enquête. Le coordonnateur s’assurera aussi de la conformité des façons de travailler des équipes d’enquêteurs contribuant ainsi à la rigueur avec laquelle le BEI s’est engagé à remplir sa mission. « Après trois mois d’opération et la prise en charge de 8 enquêtes indépendantes, il m’est apparu qu’une modification à la structure organisationnelle du BEI optimisera notre performance opérationnelle. » de dire Me Giauque.
« Avec ces nouvelles nominations, le BEI est plus que jamais capable de répondre, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 à sa mission qui s’étend sur l’ensemble du territoire québécois. » de conclure la directrice du Bureau.
Le BEI fait enquête, à la demande du ministre de la Sécurité publique, dans tous les cas où une personne autre qu’un policier en service, décède ou subit une blessure grave ou est blessée par une arme à feu utilisée par un policier lors d’une intervention policière ou durant sa détention par un corps de police.