Le Bureau des enquêtes indépendantes accueillera 8 nouveaux enquêteurs au début de la prochaine année. De plus, un enquêteur en place sera promu au poste de superviseur. Me Madeleine Giauque, directrice du BEI, s’est dite très heureuse de leur nomination hier par le Conseil des ministres qui a confirmé leur entrée en fonction le 8 janvier 2018.
Parmi les enquêteurs nouvellement nommés, on compte trois personnes qui n’ont jamais eu le statut d’agent de la paix et cinq qui ont déjà occupé de telles fonctions.
L’unité d’enquête comptera désormais un superviseur-coordonnateur, 3 équipes d’enquête composées chacune de 10 enquêteurs et d’un superviseur. Parmi les enquêteurs, 16 n’ont jamais été agents de la paix. Les nouveaux membres du BEI devront, comme le stipule le Règlement sur la procédure de sélection et sur la formation des enquêteurs du Bureau des enquêtes indépendantes, suivre une formation spécifique à leur emploi qui débutera le 11 janvier prochain.
Une équipe qui enquête sur l’ensemble du territoire québécois
Le BEI est en activité depuis le 27 juin 2016. Il a pris en charge 66 enquêtes indépendantes, à la demande du ministre de la Sécurité publique ainsi que 24 autres enquêtes portant sur des infractions criminelles alléguées avoir été commises par des policiers. « J’accueille avec enthousiasme l’ajout de nouvelles ressources au sein de l’unité d’enquête qui, je le rappelle, doit être opérationnelle 24 h sur 24, 7 jours sur 7 et ce, partout au Québec » de conclure Me Giauque.
Le BEI fait enquête, à la demande du ministre de la Sécurité publique, dans tous les cas où une personne autre qu’un policier en service, décède ou subit une blessure grave ou est blessée par une arme à feu utilisée par un policier lors d’une intervention policière ou durant sa détention par un corps de police. Depuis octobre 2016 le mandat d’enquêter sur des allégations en matière d’infraction à caractère sexuel lui a systématiquement été confié par le ministre de la Sécurité publique.